Journal d’une débutante à B-lev

Premiers jours à Jérusalem… ou comment survivre avec un oulpan, un plan approximatif et une valise qui semble avoir pris tous les cailloux de la vieille ville avec elle.

1er jour : Je suis arrivée !

Quand j’ai poussé la porte de B-lev pour la première fois, je ne savais pas trop à quoi m’attendre. Une sorte de séminaire pour filles ? Une auberge avec un supplément d’âme ? Mais la vérité, c’est que ça ressemblait à un mélange de tout ça, avec en bonus, un thé à la menthe qui t’accueille comme une vieille amie. Les filles étaient souriantes, et quelqu’une m’a même offert une boîte de biscuits secs. Le début de ma grande aventure commençait, et je devais m’adapter… vite.

Survivre au choc culturel
Là où les choses se sont corsées, c’est à mon premier “Shalom”. J’ai répondu “Bonjour”, ce qui a valu quelques sourires. En quelques heures, j’ai compris que “ken” ne veut pas dire “qui est là ?” et que “balagan” est une philosophie de vie. Bon, je me suis promis de ne pas m’angoisser. Après tout, n’est-ce pas pour cela que je suis venue ? Pour devenir une experte en “balagan organisé”.

Ma nouvelle maison
Ma chambre à B-lev était petite mais accueillante, avec un bureau qui semblait me dire “Écris ici tes rêves”. Et puis, il y avait les fenêtres donnant sur les rues de Jérusalem. Et cette odeur de pita chaude tôt le matin… La nuit, c’était presque mystique. Les bruits de la ville, les rires au loin…

Conclusion de ma sagesse de débutante :
Jérusalem est comme une grande énigme, mais on finit par aimer les pièces qui ne s’assemblent pas encore. Et B-lev est mon petit repère dans ce puzzle géant. C’est fou comme un thé, un sourire et un peu d’hébreu bancal donnent déjà l’impression d’être chez soi.

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