Une Soirée Mémorable en l’Honneur de Tou Bichvat avec la Jeunesse Francophone de Jérusalem

Une Soirée Mémorable en l’Honneur de Tou Bichvat avec la Jeunesse Francophone de Jérusalem

Le Centre B-lev a récemment accueilli une soirée d’exception à l’occasion de Tou Bichvat, le Nouvel An des Arbres, en collaboration avec les jeunes du Minhal HaStouDentim, une organisation rassemblant la jeunesse francophone de Jérusalem ayant fait son aliyah seul et poursuivant ses études en Israël. Cet événement, placé sous le signe du partage, de la réflexion et de la convivialité, a rassemblé près d’une centaine de jeunes dans une ambiance chaleureuse et festive.

Un Accueil Gourmand et Festif

Dès l’entrée, l’ambiance était donnée : une atmosphère détendue, des retrouvailles entre amis et de nouvelles rencontres prometteuses. Le buffet offrait un mélange exquis de saveurs et de couleurs, en parfaite adéquation avec l’esprit de Tou Bichvat.

Cocktails fruités préparés avec soin, mêlant agrumes, fruits rouges et épices pour des boissons rafraîchissantes et surprenantes.

Pizza fraîchement préparée, servie chaude, pour combiner gourmandise et simplicité.

Dessert de fruits impressionnant, composé d’un assortiment magnifique de fruits frais coupés et disposés avec raffinement : mandarines, fraises, ananas, raisins, olives, poivrons et maïs miniature, le tout sublimé par des touches de citron et de dattes.


Les jeunes, ravis par cette attention, se sont régalés tout en échangeant sur l’importance de cette fête et ses résonances dans leur propre parcours en Israël.

Une Intervention Captivante sur la Torah et l’Écologie

Après ce moment gourmand, la soirée a pris une tournure plus intellectuelle et spirituelle avec une conférence exceptionnelle donnée par Rav Sadin, en dialogue avec Rav Avraham Lemmel. Le sujet de l’intervention était à la fois actuel et intemporel :

Le rapport du judaïsme à la nature et la question de l’écologie : faut-il être écolo selon la Torah ?

L’échange s’est articulé autour de plusieurs axes majeurs, illustrant la profondeur de la pensée juive sur le sujet :

L’Arbre, Métaphore de l’Homme

Rav Sadin a débuté par un parallèle fascinant entre l’homme et l’arbre, une analogie développée par le Maharal de Prague et Maïmonide. Tout comme un arbre a besoin de racines solides, d’un tronc stable et de branches ouvertes vers le ciel, l’être humain doit s’ancrer dans ses valeurs, se structurer dans son développement personnel et s’élever vers une spiritualité authentique.

Cette vision résonnait particulièrement auprès des jeunes olim présents, qui, eux aussi, sont en pleine croissance, cherchant à s’enraciner dans leur nouvelle vie en Israël tout en s’épanouissant personnellement et spirituellement.

La Responsabilité de l’Homme envers la Nature

Ensuite, la discussion s’est portée sur le rôle de l’homme dans la préservation de la planète. La Torah insiste sur le respect de la nature et l’interdiction du bal tach’hit (le gaspillage inutile). Rav Sadin a expliqué comment cette mitzvah (commandement religieux) nous encourage à adopter une attitude responsable et respectueuse de notre environnement.

Les jeunes, sensibilisés aux questions écologiques, ont posé des questions sur les pratiques écologiques en Israël et sur la manière dont ils peuvent, en tant que juifs, concilier halakha (loi juive) et engagement écologique.

Écologie et Éthique : Un Débat Interactif

Loin d’être un monologue, la conférence s’est rapidement transformée en échange interactif et passionné, où les jeunes ont partagé leurs réflexions et interrogations. Plusieurs sujets ont émergé :

L’impact du Chabbat sur l’environnement : Un jour sans consommation excessive ni déplacement motorisé, est-ce un modèle d’écologie juive ?

La consommation responsable dans la cacheroute : Peut-on adapter notre mode de consommation tout en respectant les lois alimentaires juives ?

Le développement durable en Israël : Comment intégrer l’innovation technologique israélienne dans un mode de vie plus écologique et plus respectueux de la Torah ?


Rav Lemmel et Rav Sadin ont su rendre cet échange dynamique, en intégrant des références bibliques, talmudiques et contemporaines qui ont donné de la profondeur aux discussions.

Un Moment de Partage et d’Inspiration

Après cet échange enrichissant, la soirée s’est prolongée dans une ambiance joyeuse et fraternelle. Certains jeunes ont partagé leurs propres expériences d’aliyah, mettant en lumière les défis et les victoires de leur intégration en Israël.

Un Engagement Collectif

Plusieurs initiatives ont émergé à la suite de cette soirée :

Lancer un projet écologique commun, par exemple des plantations d’arbres en Israël.

Organiser des rencontres régulières sur des thématiques juives et environnementales.

Encourager un mode de vie plus responsable parmi les jeunes de la communauté, en limitant le gaspillage et en adoptant des habitudes plus respectueuses de l’environnement.


Une Soirée Réussie et Inspirante

La soirée Tou Bichvat au Centre B-lev restera gravée dans les mémoires comme un moment unique de rencontre, de réflexion et de partage. Les cocktails fruités et le buffet festif ont créé une atmosphère conviviale, tandis que l’intervention de Rav Sadin et Rav Lemmel a nourri les esprits.

Les jeunes sont repartis inspirés et renforcés dans leur attachement à leur héritage juif et à leur engagement en Israël. Cette soirée illustre parfaitement l’ADN du Centre B-lev : un espace de rencontre où se mêlent culture, spiritualité et convivialité, au service d’une jeunesse dynamique et engagée.

Rendez-vous l’année prochaine pour une nouvelle célébration de Tou Bichvat encore plus inspirante !

Sushis, vie et judaïsme : ce que j’ai appris d’une soirée entre filles

Sushis, vie et judaïsme : ce que j’ai appris d’une soirée entre filles

Sushis, vie et judaïsme : ce que j’ai appris d’une soirée entre filles

Après une soirée mémorable à B-Lev, les mains encore imprégnées de l’odeur du riz vinaigré et les souvenirs des fous rires bien ancrés dans mon esprit, je me suis posé une question : qu’est-ce que cette expérience m’a appris, au-delà de la technique du roulage de makis ?

Parce qu’en réalité, tout est une occasion d’apprendre. Même un simple atelier sushi peut devenir une réflexion sur la vie, le judaïsme, et notre relation avec Hachem. Alors, voici quelques leçons précieuses que je retiens.

  • 1. On ne crée pas, on assemble – Une vision japonaise… et juive ?

Le Rav Zerbib nous a fait remarquer quelque chose d’intéressant : dans la cuisine japonaise, il n’y a pas vraiment de création, mais plutôt de l’assemblage.

Les Japonais prennent des éléments bruts de la nature (poisson cru, riz cuit, algues, légumes) et les assemblent avec précision, sans trop les transformer. Pas de cuisson complexe, pas de fermentation longue, pas de levain… Pas de pain.

Chez nous, c’est tout l’inverse. Le pain est central dans notre culture, à tel point qu’il est le seul aliment qui mérite une brakha unique, spéciale : Hamotzi Le’hem Min Haaretz. Mais si on y réfléchit bien, Hachem ne fait pas descendre le pain du ciel. Il nous donne du blé, et c’est à nous de le moissonner, le moudre, le pétrir, le cuire.

C’est une grande différence. Hachem veut que nous soyons Ses partenaires dans la création. Il ne nous donne pas tout prêt, mais nous laisse transformer les éléments qu’Il nous offre. Le judaïsme nous pousse à aller au-delà du simple assemblage, à créer, à élever la matière.

Et finalement, c’est peut-être ça, la plus grande leçon de la soirée : sommes-nous juste des assembleurs, ou des créateurs ?


  • 2. L’importance du travail bien fait – Entre patience et rigueur

Faire des sushis, c’est tout un art. Il faut mesurer la quantité de riz, couper les légumes avec précision, rouler avec délicatesse… Rien n’est laissé au hasard.

Au début, j’ai voulu aller vite, un peu comme dans la vie. Résultat ? Mon rouleau était bancal, pas assez serré, et tout s’est écroulé dès la première bouchée. Un sushi, c’est comme une mitzva : si tu la fais à moitié, elle ne tient pas !

Le judaïsme nous enseigne que chaque détail compte. Une mezouza mal fixée, une allumage des bougies trop tardif, une prière sans intention… ça change tout. Le sushi nous rappelle qu’il ne suffit pas de “faire”, il faut bien faire. Avec soin, précision et kavanah (intention).


  • 3. Travailler ensemble – Le secret du vrai partage

J’aurais pu faire mes sushis toute seule dans mon coin, mais franchement, ça aurait été bien moins drôle. Toute la magie de la soirée venait du partage : on s’aidait, on riait de nos échecs, on goûtait les créations des autres.

C’est aussi ça, le judaïsme. On ne fait pas la Torah en solo. Un Juif est toujours connecté aux autres. On prie en minyan, on fait Chabbat en famille, on apprend en havrouta.

Le sushi en est une belle métaphore : chacun apporte un ingrédient, et c’est l’assemblage de tous ces éléments qui crée quelque chose de beau et de savoureux.


  • 4. Accepter de ne pas être parfait du premier coup

J’ai raté mon premier sushi. Et mon deuxième aussi. Mais à force de persévérer, j’ai fini par en réussir un.

Dans la vie, c’est pareil. On ne devient pas parfait du premier coup. On grandit, on se corrige, on apprend. Nos erreurs ne sont pas des échecs, elles sont juste des étapes sur le chemin de la réussite.

Hachem ne nous demande pas d’être parfaits, Il nous demande de progresser. De ne pas avoir peur d’essayer, de nous améliorer à chaque étape.


  • 5. Profiter du processus autant que du résultat

Un bon sushi, ça se mange en une bouchée. Pourtant, on met du temps à le préparer. Alors, est-ce que ça vaut vraiment le coup de passer 10 minutes à rouler un maki qu’on va avaler en 3 secondes ?

La réponse est oui. Parce que le vrai plaisir n’est pas seulement dans la dégustation, mais dans la préparation, dans le cheminement.

Le judaïsme est basé sur cette même idée : on ne vit pas uniquement pour atteindre des objectifs, on vit pour le voyage.

On pourrait dire :

Pourquoi prier chaque jour, si on recommence demain ?

Pourquoi faire Chabbat chaque semaine, si ça revient tout le temps ?

Pourquoi apprendre la Torah, si on ne pourra jamais tout savoir ?


Parce que le but n’est pas uniquement d’arriver à destination, mais de savourer chaque étape du chemin.


Alors, qu’est-ce que je retiens de cette soirée sushi ?

Beaucoup plus que des techniques culinaires.

Ne sois pas juste un assembleur, sois un créateur. Élève la matière, transforme-la, sois partenaire avec Hachem.

Fais les choses bien, pas juste “vite fait”. Chaque détail compte, dans la cuisine comme dans la Torah.

Apprends avec les autres. La vie est plus belle quand elle est partagée.

Accepte tes erreurs, elles te feront grandir. La perfection vient avec l’effort et le temps.

Apprécie le chemin autant que l’arrivée. Le processus est aussi important que le résultat.


Finalement, cette soirée était bien plus qu’un simple atelier. C’était une leçon de vie, à la sauce soja et au wasabi.

Alors, prêt(e) à rouler ton propre maki de Torah et de croissance personnelle ?

Ce soir, direction B-Lev pour une soirée entre filles

Ce soir, direction B-Lev pour une soirée entre filles

Mardi soir – 20h30

Cher journal,

Ce soir, direction B-Lev pour une soirée entre filles. Je savais qu’on allait passer un bon moment, mais je ne m’attendais pas à autant de fous rires ! Le Rav Zerbib nous avait préparé une activité originale : un atelier sushi. Autant te dire que certaines (dont moi) étaient venues surtout pour manger, mais finalement, on a appris bien plus que prévu…

20h45 – En mode chefs sushi (ou presque)

On s’est retrouvées autour d’une immense table remplie d’ingrédients : feuilles de nori, riz vinaigré, saumon, avocat, concombre… Tout avait l’air bien organisé. Sauf que très vite, c’est parti dans tous les sens !

Le Rav a commencé à nous expliquer la technique :

“Il faut bien étaler le riz, mais pas trop, sinon ça déborde…”

“Ne mettez pas trop d’ingrédients, sinon impossible de rouler.”


Facile en théorie. Mais dans la pratique ? Catastrophe ! Entre celles qui mettaient trop de riz, celles qui oubliaient l’algue et celles qui créaient des “rouleaux surprises” (ingrédients aléatoires non identifiés), le résultat était… unique !

Et là, une question nous est venue : “Au fait, c’est quelle brakha sur les sushis ?”
Bonne question, non ? On a essayé de réfléchir. Le riz, c’est “Mézonot” ? Le poisson, c’est “Chéhakol” ? Et si c’est avec de l’algue, on fait quoi ? Heureusement que le Rav était là pour éclaircir nos doutes.

21h15 – Entre apprentissage et fous rires

On a continué à tester nos talents culinaires… et nos nerfs ! Les rouleaux de certaines étaient parfaits, d’autres ressemblaient plus à des crêpes mal pliées. Mais peu importe, l’ambiance était géniale.

À un moment, une autre question nous a traversé l’esprit : “Mais au fait, il faut vérifier les algues contre les vers ?”
On a regardé le Rav, mi-inquiètes, mi-curieuses. Parce que bon, s’il y a un truc qui nous dégoûte, c’est bien l’idée qu’un petit ver se cache dans notre sushi maison… Heureusement, il nous a rassurées : les algues vendues avec une bonne cacheroute sont déjà vérifiées. Ouf, on a échappé à une crise collective !

21h45 – Ça commence à ressembler à des vrais sushis

Petit à petit, nos makis prenaient forme. Et puis, il y a toujours la fille qui veut briller avec son vocabulaire :

“Comment on dit ‘poisson cru’ en hébreu ?”

“Euh… דג נא (dag na) ?”

“Ouaaah, t’es une pro du sushi ET de l’hébreu toi !”


Bref, entre culture générale et improvisation culinaire, on n’a pas vu le temps passer.

22h30 – Dégustation et papotage

Quand enfin nos plateaux étaient remplis, place à la dégustation. Verdict ? Trop bon ! Bon, certains makis étaient un peu trop grands, d’autres trop compacts, mais l’essentiel, c’était qu’on les avait faits nous-mêmes. Et franchement, ils avaient le goût de la réussite (et du fou rire) !

On a continué à discuter en mangeant, et le Rav en a profité pour nous glisser quelques belles réflexions. Il nous a parlé de l’importance du partage, du fait que même en cuisine, on peut apprendre sur nous-mêmes et sur les autres.

23h15 – Retour à la maison, le cœur léger

En rentrant, je me suis dit que ce n’était pas juste une soirée sushi. C’était une soirée où on avait appris ensemble, partagé, rigolé… Un moment simple, mais qui fait tellement de bien.

Alors, cher journal, la prochaine fois, c’est quoi ? Une soirée pizza ? Chabbat plein ? Peu importe, du moment qu’on est ensemble !

Signé : Julie Déborah, apprentie sushi-chef et future experte en brakha des makis !

B-lev présent à l’événement de l’Ulpan Etzion le 29 janvier 2025

B-lev présent à l’événement de l’Ulpan Etzion le 29 janvier 2025

Nous sommes heureux d’annoncer que B-lev participera à l’événement organisé par le célèbre Ulpan Etzion, qui se tiendra le 29 janvier 2025 à Jérusalem. Cet événement est une belle opportunité pour les étudiants du programme et les nouveaux immigrants (olim) de découvrir les différentes organisations communautaires dédiées à leur intégration en Israël.

Une initiative pour les nouveaux immigrants

Depuis des décennies, l’Ulpan Etzion joue un rôle clé dans l’intégration des jeunes adultes récemment arrivés en Israël, en offrant un apprentissage intensif de l’hébreu et un accompagnement pour une insertion réussie dans la société israélienne. Cet événement, organisé sur le campus de l’Ulpan, permettra aux participants d’explorer les ressources et initiatives mises à leur disposition par des associations telles que B-lev, tout en créant des liens avec d’autres olim.

Horaires : de 11h30 à 13h30

Ce que vous pourrez découvrir au stand de B-lev :

Les projets actuels de B-lev, dédiés aux jeunes adultes, familles et nouveaux arrivants.

Nos événements communautaires, ateliers et activités centrés sur l’épanouissement personnel et spirituel.

Un espace pour poser vos questions, partager vos idées et découvrir comment participer activement à nos initiatives.


Nous mettrons également l’accent sur nos actions spécifiques pour accompagner les nouveaux immigrants dans leur intégration, en proposant des ressources et des activités adaptées à leurs besoins uniques.

Une occasion de contribuer et de s’inspirer

En plus de découvrir les initiatives de B-lev et d’autres organisations, cet événement vous offre l’occasion de participer activement en partageant vos idées, vos documents ou tout ce qui pourrait enrichir nos futurs projets. Votre contribution pourrait notamment servir à développer des activités dédiées aux jeunes olim, pour favoriser leur intégration en Israël.

Informations pratiques :

Lieu : Ulpan Etzion, Jérusalem.

Horaires : De 11h30 à 13h30.


Cet événement, riche en opportunités et en connexions, est une étape clé pour tous les nouveaux immigrants souhaitant explorer les nombreuses ressources communautaires en Israël. Venez nous rencontrer, découvrir nos projets et contribuer à bâtir ensemble une communauté forte et accueillante.

Nous espérons vous y voir nombreux !

Boostez la réussite de votre Alya grâce au coaching émotionnel et à l’accompagnement personnalisé

Boostez la réussite de votre Alya grâce au coaching émotionnel et à l’accompagnement personnalisé

Faire son Alya est un moment extraordinaire, mais également une étape pleine de défis. Au-delà du déménagement physique, c’est tout un monde émotionnel et culturel qui change. Afin d’aider les olim à naviguer dans cette transition avec succès et sérénité, B-lev, en collaboration avec la Mairie de Jérusalem et PH.COACH, Patricia Hababou, propose un programme unique de coaching en quatre sessions.

Un programme conçu pour les nouveaux arrivants

La réussite de l’intégration repose sur des piliers essentiels : une adaptation émotionnelle solide, une bonne connaissance du nouvel environnement et une gestion efficace des changements de vie. Le programme proposé se distingue par son approche novatrice et son soutien concret, spécifiquement adapté aux besoins des olim dans leurs trois premières années en Israël.

Patricia Hababou, coach professionnelle et fondatrice de PH.COACH, dirige ces ateliers avec passion et expertise. Forte de son expérience en tant qu’ancienne chargée de l’Alya et de l’Intégration au Ministère de l’Intégration, elle comprend parfaitement les enjeux émotionnels et pratiques auxquels les olim sont confrontés.

Pourquoi un coaching émotionnel ?

Souvent, l’Alya est envisagée uniquement comme un processus logistique : emballer des cartons, réserver des vols, s’installer dans un nouvel appartement. Pourtant, la réussite de ce projet de vie repose sur la préparation mentale et émotionnelle.

Le coaching émotionnel a pour but de renforcer les ressources intérieures des participants afin qu’ils puissent faire face aux défis avec résilience et confiance. En apprenant à identifier leurs émotions et à gérer leur stress, les olim sont mieux équipés pour prendre des décisions éclairées et rester positifs face aux imprévus.

Quelles sont les thématiques abordées lors des ateliers ?

Le programme comprend quatre séances interactives, chacune centrée sur des aspects spécifiques de l’intégration :

  1. Gérer le changement avec confiance

La première séance explore les mécanismes du changement et les façons de transformer les défis en opportunités. Patricia Hababou guide les participants pour mieux comprendre leurs réactions face à l’inconnu et découvrir des stratégies pour avancer avec sérénité.

  1. Construire un réseau social et professionnel en Israël

Une intégration réussie passe par la création de liens significatifs. Cette session donne des outils pratiques pour établir des connexions sociales et s’orienter dans le marché du travail israélien.

  1. S’adapter à la culture locale tout en restant soi-même

Comment trouver l’équilibre entre l’adaptation aux normes locales et la préservation de son identité ? Cette séance propose des techniques pour cultiver un sentiment d’appartenance tout en valorisant ses racines.

  1. Faire face au stress et cultiver le bien-être au quotidien

La dernière séance met l’accent sur des pratiques de gestion du stress et des exercices pour renforcer son bien-être émotionnel au jour le jour.

Une approche centrée sur les besoins des olim

Ce programme s’adresse en priorité aux jeunes adultes, âgés de 20 ans et plus, qui vivent leur Alya dans leurs trois premières années en Israël. Consciente des nombreux défis spécifiques à cette phase de transition, Patricia Hababou adapte ses séances pour répondre aux questions les plus fréquentes des participants :

Comment surmonter le mal du pays ?

Comment gérer les différences culturelles au travail ou à l’université ?

Comment maintenir des relations fortes avec la famille restée à l’étranger ?

Grâce à des exercices pratiques et à des discussions en groupe, les participants repartent avec des outils concrets et une meilleure compréhension de leurs forces.

Le rôle de B-lev dans l’accompagnement des olim

Le Centre B-lev, en tant que lieu de soutien et de rencontre pour les olim, joue un rôle central dans cette initiative. Depuis sa création, B-lev s’efforce d’offrir des activités variées et des ressources utiles pour aider les nouveaux arrivants à trouver leur place en Israël.

L’objectif est de créer une communauté où chacun peut s’épanouir et contribuer pleinement à la société israélienne, tout en se sentant soutenu. Ce programme de coaching, organisé dans les locaux de B-lev, reflète cet engagement en offrant un espace sécurisé et bienveillant pour explorer ses émotions et se projeter dans l’avenir.

Une initiative soutenue par la Mairie de Jérusalem

La Mairie de Jérusalem, partenaire clé de ce projet, réaffirme son soutien aux olim en proposant des initiatives concrètes pour faciliter leur intégration. À travers cette collaboration avec B-lev et Patricia Hababou, elle démontre son engagement envers une approche humaine et individualisée.

Témoignages d’anciens participants

De nombreux olim ayant participé à des sessions similaires avec Patricia Hababou témoignent de l’impact positif de ce type de programme :

« Ces séances m’ont permis de mieux comprendre mes émotions et de me sentir moins seule dans ce processus. »

« J’ai découvert des outils concrets pour gérer mon stress, et surtout, j’ai rencontré des gens formidables avec qui partager cette expérience. »

« Patricia a une manière unique d’expliquer les choses et de nous encourager à aller de l’avant. »

En conclusion,

Faire son Alya est une aventure qui peut parfois sembler intimidante, mais avec le bon accompagnement, elle devient une opportunité extraordinaire de croissance personnelle et de découverte. Grâce à ce programme de coaching en collaboration avec B-lev et la Mairie de Jérusalem, les olim ont toutes les clés en main pour réussir cette transition et construire leur nouvelle vie en Israël avec confiance et sérénité.

Un atelier maquillage plein de sens avec Sara Guez

Un atelier maquillage plein de sens avec Sara Guez

Hier soir, le centre B-lev a accueilli un événement unique et inspirant : un atelier maquillage animé par la talentueuse Sara Guez. Cet atelier, destiné aux jeunes femmes de 20 à 30 ans, a attiré près de 40 participantes, toutes venues découvrir comment allier beauté, astuces pratiques et réflexion spirituelle.

Plus qu’un simple atelier maquillage

Loin de se limiter à un cours technique, l’atelier de Sara Guez a offert une véritable expérience enrichissante, mêlant astuces beauté et réflexions profondes sur le lien entre la vie quotidienne et la hassidout. À travers une approche originale, chaque étape du maquillage a été présentée comme une opportunité d’introspection et de connexion avec des valeurs fondamentales.

Sara a abordé des thématiques captivantes, posant des questions telles que :

Comment le blush peut-il refléter la joie intérieure ?

Pourquoi l’eyeliner peut-il être une métaphore de l’émouna ?

En quoi prendre soin de soi peut-il renforcer l’estime de soi et la sérénité ?


Ces réflexions ont apporté une dimension spirituelle à l’atelier, permettant à chacune des participantes de repartir avec bien plus qu’un savoir-faire technique.

Une démonstration live captivante

Le point central de la soirée a été la démonstration en direct réalisée par Sara. Avec une pédagogie claire et engageante, elle a guidé les participantes pas à pas à travers les étapes d’un maquillage réussi, tout en partageant des astuces pratiques adaptées à toutes.

Parmi les points abordés :

Le teint parfait : comment choisir son fond de teint, l’appliquer uniformément et obtenir un effet naturel.

Le maquillage des yeux : quelles couleurs et techniques utiliser pour sublimer le regard.

Les lèvres : astuces pour une tenue longue durée et des finitions élégantes.


Sara a également partagé ses trucs et conseils personnels, par exemple comment optimiser ses produits pour économiser tout en obtenant des résultats professionnels. Les participantes ont apprécié la simplicité des techniques proposées, rendant le maquillage accessible, même pour celles qui n’ont pas l’habitude.

Des conseils pratiques pour bien s’équiper

L’un des aspects les plus appréciés de l’atelier a été les recommandations concrètes de Sara sur les produits de maquillage. Elle a pris le temps de dresser une liste des meilleurs produits disponibles sur le marché, en tenant compte des budgets variés. Elle a également partagé des bons plans pour acheter son matériel au meilleur prix, que ce soit en ligne ou en magasin.

Les participantes sont reparties avec des idées claires sur les produits à privilégier et où se les procurer, ce qui a ajouté une dimension pratique et utile à l’événement.

Beauté et spiritualité : un dialogue profond

Ce qui a rendu cet atelier si unique, c’est la manière dont Sara a su intégrer des enseignements de hassidout à chaque étape du maquillage. Elle a montré comment un geste aussi simple que l’application du blush ou du rouge à lèvres peut devenir une métaphore de notre quotidien.

Par exemple :

Le blush a été présenté comme un moyen de refléter la joie intérieure, rappelant que chaque jour est une opportunité de sourire et de rayonner.

L’eyeliner a symbolisé la nécessité de tracer une direction claire dans la vie, tout comme on trace une ligne nette sur ses paupières.

Le maquillage final a été associé à l’idée de clôturer chaque journée avec un sentiment d’accomplissement et de gratitude.


Ces enseignements ont offert une perspective nouvelle sur la beauté, en la reliant à des valeurs spirituelles et à une réflexion sur la manière de vivre sa vie avec intention.

Une ambiance conviviale et chaleureuse

L’atelier a également été marqué par une ambiance chaleureuse et bienveillante. Les 40 participantes, venues d’horizons différents, ont rapidement trouvé leur place dans ce cadre accueillant. Les échanges animés, les compliments et les discussions sur les astuces beauté ont créé une atmosphère conviviale, propice aux connexions et à l’entraide.

Un temps a été consacré aux questions-réponses, permettant à chacune de poser des questions spécifiques, qu’il s’agisse de techniques de maquillage ou de conseils adaptés à leurs besoins personnels. Ce moment d’interaction a renforcé le sentiment de communauté et l’impression d’avoir participé à un atelier sur mesure.

Un succès à renouveler

L’atelier maquillage avec Sara Guez a été un véritable succès, autant sur le plan technique que spirituel. Les participantes sont reparties non seulement avec des conseils pratiques, mais aussi avec une nouvelle vision de la beauté : celle qui part de l’intérieur et rayonne à l’extérieur.

Les retours enthousiastes des participantes témoignent de l’impact positif de cet événement. Chez B-lev, nous sommes fiers de proposer des initiatives innovantes, qui touchent à la fois le cœur et l’esprit. Un immense merci à Sara pour son dynamisme et sa générosité, ainsi qu’à toutes celles qui ont pris part à cette soirée.

Nous vous donnons rendez-vous très prochainement pour de nouveaux événements tout aussi inspirants. Restez connectées pour ne rien manquer !

La Journée de la Femme à B-lev : un rendez-vous solidaire réussi

La Journée de la Femme à B-lev : un rendez-vous solidaire réussi

La Journée de la Femme à B-lev : un rendez-vous solidaire réussi

Le Centre B-lev a une fois de plus brillé en organisant l’édition n°2 de la Journée de la Femme, un événement qui a marqué les esprits par son ambiance festive, sa générosité et son élégance.

Tenu le vendredi 13 décembre, cet événement exceptionnel a su combiner plaisir, partage et bienveillance, au profit des femmes de soldats, héroïnes souvent discrètes mais ô combien importantes.

Un rendez-vous de partage et d’inspiration
Dès les premières heures de la matinée, le Centre B-lev de Jérusalem s’est transformé en un lieu de rencontres et de découvertes. De nombreuses participantes ont eu l’occasion de parcourir un espace shopping soigneusement aménagé, où créatrices talentueuses et artisanes locales ont exposé leurs plus belles créations. Entre produits de soins, bijoux, vêtements et douceurs chocolatées, chaque stand proposait des pièces uniques, pensées avec délicatesse.

Cet événement a également été relayé par le magazine Actualité Juive et par la mairie de Jérusalem, qui a offert son soutien précieux et participé activement à cette journée. Une reconnaissance importante pour le Centre B-lev et pour toutes les femmes qui œuvrent à la réussite de telles initiatives.

Soutenir les femmes et valoriser l’entrepreneuriat
La Journée de la Femme n’était pas seulement un moment de détente, mais également une opportunité de souligner l’importance des femmes dans la société et dans nos communautés.

Solidarité, bonté et force féminine étaient les maîtres-mots de cet événement dédié aux femmes de soldats, ces piliers qui assurent le lien au quotidien malgré les défis.

Des moments gourmands et conviviaux
Parce qu’une célébration ne serait pas complète sans quelques douceurs, les participantes ont profité de viennoiseries, beignets et boissons chaudes, créant une atmosphère conviviale et propice aux échanges. Autour d’un café ou d’un chocolat chaud, les discussions se sont nouées naturellement, créant des liens entre femmes venues d’horizons divers.

Parmi les stands présents, on pouvait découvrir des propositions inédites et variées qui ont fait toute l’originalité de cette journée :
– Un stand de chocolat belge, qui a su ravir les papilles des participantes,
– Un stand de relooking, pour redécouvrir et sublimer son style,
– Des bijoux uniques créés avec finesse et élégance,
– Un stand de produits naturels, pour prendre soin de soi en douceur.

Chaque stand apportait sa touche singulière, prouvant que cette édition n°2 était un renouveau.

Le succès de l’unité et de la communauté
Cette journée exceptionnelle a prouvé, une fois de plus, que lorsque des femmes se rassemblent autour d’une cause noble, la magie opère. En donnant une place à la créativité, à l’écoute et à l’entraide, B-lev continue d’incarner des valeurs profondes, ancrées dans notre tradition et notre avenir.

Une mention spéciale est à adresser à toutes les exposantes pour leur talent, leur générosité et leur participation active à la réussite de cette journée. Merci également aux organisatrices qui, dans les coulisses, ont su offrir une expérience inoubliable à toutes les participantes.

Rendez-vous est déjà pris pour la prochaine édition ! Pour suivre les actualités du Centre B-lev et découvrir nos prochains événements, n’hésitez pas à nous suivre sur Instagram @blevgirls et lire notre blog sur le site !

Les fondations d’un avenir lumineux : l’importance de l’éducation juive

Les fondations d’un avenir lumineux : l’importance de l’éducation juive

Les fondations d’un avenir lumineux : l’importance de l’éducation juive

Dans le tumulte du quotidien, il est parfois bon de s’arrêter et de réfléchir à ce que nous transmettons aux générations futures. Dans nos discussions au Centre B-lev, une question revient souvent : à quoi ressemble l’éducation que nous souhaitons pour nos enfants ? Quelle lumière voulons-nous leur transmettre pour qu’ils grandissent forts, enracinés et confiants ?

L’éducation : un outil de construction identitaire

Nos ancêtres ont toujours fait de l’éducation une priorité. Chaque soir de Hanoukka, alors que nous regardons les flammes danser, nous nous souvenons que cette lumière est le symbole de notre capacité à transmettre des valeurs, même dans les moments d’obscurité. L’école juive, dans ce cadre, joue un rôle essentiel. Elle n’est pas seulement un lieu d’apprentissage scolaire : elle devient un sanctuaire où chaque enfant peut être fier de son identité, de son histoire et de ses racines.

Les femmes : porteuses de lumière et d’espoir

Dans notre tradition, les femmes ont souvent été les gardiennes de cette lumière. Elles sont celles qui allument les bougies de Chabbat, qui chantent des berceuses remplies de foi et qui transmettent, par leur force silencieuse, l’essence même de notre peuple. Aujourd’hui encore, beaucoup d’entre elles font des choix courageux pour que leurs enfants puissent évoluer dans un cadre qui réunit Torah, valeurs et excellence scolaire.

À B-lev, nous rencontrons chaque jour des femmes qui réfléchissent à ces choix, qui veulent donner à leurs enfants une éducation qui leur permettra de grandir avec fierté et assurance. Ces discussions sont riches, parfois intenses, mais toujours guidées par un amour profond pour la transmission.

Une vision commune pour un avenir rayonnant

Nous savons que le chemin de l’éducation peut être semé d’embûches : contraintes financières, doutes ou manque de repères. Mais ensemble, avec des initiatives locales et des communautés unies, nous pouvons surmonter ces défis. À B-lev, nous croyons fermement que chaque femme, chaque famille, peut trouver les ressources et le soutien nécessaires pour offrir à ses enfants un avenir à la hauteur de ses rêves.

En ce sens, des associations et initiatives, parfois discrètes mais d’une importance capitale, existent pour accompagner les familles dans ces choix cruciaux. Choisir l’École Juive, fondée par Élodie Marciano, est l’une d’entre elles. Cette association se consacre à aider les familles à intégrer leurs enfants dans des écoles juives en leur offrant conseils, accompagnement et soutien financier.

Conclusion : Un miracle à notre portée

Hanoukka nous rappelle que même une petite flamme peut chasser beaucoup d’obscurité. Dans nos foyers comme dans nos écoles, chaque effort pour transmettre des valeurs est une étincelle qui allume un feu plus grand. À B-lev, nous croyons en cette lumière collective, qui grandit grâce à l’engagement et au courage de chacun.

À toutes les femmes, à toutes les familles, et à tous ceux qui participent à cet élan de transmission : merci d’être des gardiennes de lumière. Ensemble, continuons à éclairer l’avenir.

Pour en savoir plus sur “Choisir l’École Juive” ou pour soutenir leur action, rendez-vous sur leur site : (https://www.choisirlecolejuive.com).

Journal d’une débutante à B-lev

Journal d’une débutante à B-lev

Premiers jours à Jérusalem… ou comment survivre avec un oulpan, un plan approximatif et une valise qui semble avoir pris tous les cailloux de la vieille ville avec elle.

1er jour : Je suis arrivée !

Quand j’ai poussé la porte de B-lev pour la première fois, je ne savais pas trop à quoi m’attendre. Une sorte de séminaire pour filles ? Une auberge avec un supplément d’âme ? Mais la vérité, c’est que ça ressemblait à un mélange de tout ça, avec en bonus, un thé à la menthe qui t’accueille comme une vieille amie. Les filles étaient souriantes, et quelqu’une m’a même offert une boîte de biscuits secs. Le début de ma grande aventure commençait, et je devais m’adapter… vite.

Survivre au choc culturel
Là où les choses se sont corsées, c’est à mon premier “Shalom”. J’ai répondu “Bonjour”, ce qui a valu quelques sourires. En quelques heures, j’ai compris que “ken” ne veut pas dire “qui est là ?” et que “balagan” est une philosophie de vie. Bon, je me suis promis de ne pas m’angoisser. Après tout, n’est-ce pas pour cela que je suis venue ? Pour devenir une experte en “balagan organisé”.

Ma nouvelle maison
Ma chambre à B-lev était petite mais accueillante, avec un bureau qui semblait me dire “Écris ici tes rêves”. Et puis, il y avait les fenêtres donnant sur les rues de Jérusalem. Et cette odeur de pita chaude tôt le matin… La nuit, c’était presque mystique. Les bruits de la ville, les rires au loin…

Conclusion de ma sagesse de débutante :
Jérusalem est comme une grande énigme, mais on finit par aimer les pièces qui ne s’assemblent pas encore. Et B-lev est mon petit repère dans ce puzzle géant. C’est fou comme un thé, un sourire et un peu d’hébreu bancal donnent déjà l’impression d’être chez soi.

Journal d’une collectionneuse de petits moments

Journal d’une collectionneuse de petits moments

Jour 126 en Israël… et aujourd’hui, je me suis arrêtée pour respirer. Pas juste respirer parce que j’ai couru après le bus (même si c’est arrivé), mais respirer pour apprécier. C’est fou comme ce sont les petits moments qui donnent du sens à tout.

Le sourire d’une inconnue
Hier, dans une rue pavée de Jérusalem, une vieille dame m’a lancé un “Chag Sameach” en passant. Rien de grandiose, mais dans son regard, il y avait une chaleur qui m’a enveloppée. C’était comme si, pendant une fraction de seconde, on partageait un secret : celui de vivre dans une ville où les murs racontent des histoires, et où les âmes se croisent.

Le coucher de soleil sur les toits de B-lev
Chaque soir, le ciel joue un spectacle différent. Des teintes d’or et de rose s’étendent au-dessus des toits en pierre, et je me dis que c’est une chance d’être ici, maintenant. Une fois, une fille du centre m’a rejoint avec un chocolat chaud. On n’a presque pas parlé, mais ce silence-là… il en disait long.

Un fou rire dans la cuisine commune
C’était hier soir. L’une des filles tentait de faire un gâteau, mais la recette était en hébreu. Résultat ? Une sorte de “truc” immangeable mais hilarant. On a ri jusqu’à en pleurer, et au final, on a mangé des glaces pour se consoler. Ce n’était pas grand-chose, mais c’était tout.

Une chanson dans la rue
À Mahane Yehuda, un jeudi soir après une longue semaine, un musicien jouait de la guitare. Je ne comprenais pas toutes les paroles, mais les mélodies traversent les barrières. Je me suis arrêtée, et pendant quelques minutes, j’ai oublié tout le reste.

Conclusion de ma sagesse contemplative
On croit toujours que ce sont les grandes décisions qui comptent : choisir de partir, de s’installer ici, de suivre un chemin précis. Mais en réalité, ce sont ces petits moments qui construisent notre histoire. Alors maintenant, je les collectionne. Parce qu’ils sont comme des étoiles dans une nuit de désert : petits, discrets, mais tellement lumineux.