Journal d’une jeune fille presque équilibrée à B-lev

8 mois en Israël… Qui aurait cru que je survivrais si longtemps sans la baguette croustillante de ma boulangerie parisienne ?
Pourtant, me voilà, entre études, boulot, cafés à Ben Sira et soirées où on refait le monde avec les filles de B-lev.
Trouver l’équilibre entre tout ça, c’est un peu comme marcher sur une corde raide en talons. Pas impossible, mais ça demande un peu de pratique.
Alors comment faire?

1. Planifier, mais avec style
Chaque dimanche matin (oui, c’est lundi ici, mais on s’y fait), je prends mon café chez Nadi au coin de la rue et je planifie ma semaine.
Cours de Torah le lundi, oulpan le mardi et petit boulot en free-lance le mercredi, sans oublier les super activités à chaque Rosh Hodesh…
L’idée ? Toujours garder un petit espace pour l’imprévu, parce qu’en Israël, les plans changent plus vite que les lumières des feux tricolores.

2. Le travail, c’est bien… mais pas trop
Je bosse en tant qu’assistante marketing à distance. Ça sonne chic, non ? En réalité, ça veut surtout dire jongler entre les appels Zoom et les tentations de ma coloc qui propose de faire un tour au shouk.
Mon secret ? Je me fixe des créneaux “boulot” comme si c’était un vrai bureau. Et après, hop, je me récompense avec une balade sur les remparts de la vieille ville ou une session papotage avec les filles dans la cuisine commune.

Petit rappel à moi-même : Les deadlines sont importantes. Mais un bon thé à la menthe sur le canapé du 3ème n’attend pas.

3. Les études, c’est du sérieux (ou presque)
L’oulpan est mon défi quotidien. L’hébreu et moi, on n’est pas encore meilleurs amis, mais on apprend à se tolérer. Le truc, c’est de s’amuser avec. Alors, je glisse un mot ou deux en hébreu dans mes conversations avec mes colocs, et parfois, elles me corrigent gentiment… ou explosent de rire. Apparemment, j’ai dit à la boulangère que je voulais “épouser” un pain au chocolat.

Conseil bonus : Écouter de la musique israélienne. Eyal Golan, Ishai Ribo… Non seulement ça te fait réviser, mais en plus, tu as de quoi briller sur la piste de danse.

4. Ateliers divers et variés pour éveiller nos esprits

Merci B-lev pour les ateliers inspirants où je découvre à chaque fois une nouvelle façon de développer mon potentiel. Entre soirées d’Hafrashat halla, création de bougeoirs et activités artistiques, on ne s’ennuie jamais.

5. Profiter, tout simplement
Parce qu’au final, l’équilibre, ce n’est pas que dans les plannings. C’est dans les moments où tu te laisses porter. Une soirée à rire aux éclats avec les filles du séminaire. Une escapade improvisée à Tel Aviv pour tremper les pieds dans l’eau. Et même ces petites discussions avec Léa, quand elle te demande si tu as pu préparer Shabbat comme il faut (et qu’en fait, tu es allée rapidement chez le traiteur mais que ta coloc t’a sauvée la vie…).

Conclusion de ma sagesse de fille de 25 ans (qui n’a toujours pas tout compris) :
L’équilibre, ce n’est pas une destination, c’est un chemin. Un chemin semé de hummus, de fous rires, de moments de doute, et de beaucoup d’amour. Alors, à toi, mon futur moi qui relira ce journal : Respire. Tu es exactement là où tu dois être.

PS : Ne finis pas le pot de glace dans le congélo, laisse-en un peu pour ta coloc.

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