Le coliving : une expérience unique

Le coliving : une expérience unique

Une communauté bienveillante
Le coliving, c’est un peu comme une grande famille. À B-lev, vous ne débarquez pas seul dans un pays inconnu, mais dans une tribu prête à partager bons plans et conseils (et peut-être même une recette de hallot!!). Cuisine, salon, salle d’étude… il y a toujours quelqu’un pour discuter et créer des liens, loin de l’isolement d’un appart solo. Ici, vous n’êtes jamais vraiment seul – et avouons-le, c’est bien plus sympa que de parler à ses plantes.

– S’intégrer plus facilement
Naviguer dans les méandres de l’administration israélienne, c’est possible grâce à l’équipe de B-lev et aux colocs toujours prêtes à rendre service en hébreu ou en compta!

– Des activités et événements variés toute l’année !
Shabbatot, soirées thématiques, cours, rencontres… il y en a pour tous les goûts ! Et rien de plus simple pour socialiser ! A B-lev, on ne s’ennuie jamais !

– Unies dans la diversité
Le coliving, c’est aussi le mélange des cultures et des traditions en toute convivialité. A B-lev, vous pourrez trouver sur la table aussi bien de la pkeila et de la daf que du gefilte fish !

– Réseautage professionnel et social : vous cherchez du boulot? Il y a de fortes chances qu’une coloc cherche aussi une collègue! Jetez un coup d’oeil au groupe Whatsapp de B-lev ou proposez votre aide, vous pourriez bien décrocher un poste rapidement!

En résumé, choisir le coliving à Blev, c’est transformer un séjour en Israël en une véritable aventure humaine, avec des rires, des échanges, et quelques galères en cuisine pour pimenter le tout !

Cours du Rav Lemmel : qu’est ce que la techouva ?

Cours du Rav Lemmel : qu’est ce que la techouva ?

Il s’agit avant tout d’une capacité et d’une démarche visant à grandir et à évoluer.
Cette quête d’évolution doit s’inscrire profondément dans notre esprit. Il est essentiel d’accepter de se construire soi-même afin de progresser.

Alors, comment se préparer de la manière la plus adéquate ?

Prenons l’exemple de la protection d’un enfant : il est instinctif de vouloir lui indiquer la marche à suivre ou de l’inciter à s’abstenir dans chaque situation de la vie. Cependant, un enfant doit également faire ses propres expériences. Comment, dès lors, transmettre ces valeurs à mon enfant ?

Premièrement, il est crucial d’être sincère avec lui et de savoir établir des limites concernant les interdictions, c’est-à-dire éviter de dire “non” de manière systématique, afin que la parole ait un véritable poids.

Deuxièmement, il convient de s’efforcer d’être une personne inspirante. Agir en accord avec les aspirations que l’on nourrit pour soi-même et chercher avant tout à corriger en soi ce que l’on pourrait reprocher aux autres. Même si la perfection est inatteignable, il est pertinent de se poser la question suivante : suis-je moi-même engagé dans un chemin d’évolution, de remise en question et d’action ? Lorsque l’on incarne ce que l’on souhaite transmettre à son enfant, cela prend une toute autre dimension.

Il est fondamental d’être inspirant les uns pour les autres, parfois plus que de simplement énoncer des mots ou de prononcer de longs discours. Soyons inspirants dans notre manière d’être.

Il est également important de prendre conscience que nous sommes observés et de réaliser la portée de nos actes et de nos comportements. Chacun d’entre nous a le pouvoir d’encourager autrui à se renforcer et à grandir.

On associe souvent la techouva à Roch Hachana et à Kippour, alors qu’il s’agit en réalité d’un état d’esprit quotidien à adopter, faisant partie intégrante des 613 mitsvots. Le Rambam enseigne que la période d’Eloul et de Tichri est propice à la techouva, sans pour autant exclure notre devoir tout au long de l’année. Lorsqu’une erreur est commise, il est évident qu’il est nécessaire d’entreprendre une démarche de techouva. Cependant, que dire lorsque l’on n’a pas commis de faute manifeste ? D’où provient alors la techouva ?

Le Rambam nous enseigne que même si l’on n’a pas enfreint un interdit, il est fort probable que l’on ait manqué l’occasion d’accomplir une mitsvat assé, et que l’on ait ainsi gaspillé un temps précieux qui aurait dû être consacré à cette mitzvah.

Le shogueg, dont il est question ici, désigne une personne qui commet un interdit sans intention délibérée. Si cette personne avait accordé suffisamment d’importance à ces questions en amont, elle n’en serait pas arrivée là. Cela signifie que l’idée n’a pas été suffisamment raffinée, intégrée, travaillée ou étudiée de manière adéquate.

Il est primordial de ne jamais s’identifier à ses fautes. S’identifier à ses erreurs empêche de croire qu’un jour, l’on pourrait aspirer à une évolution. On ressent alors que “de toute façon, je ne le vaux pas”. En réalité, je suis fondamentalement une personne bien qui a commis un acte réparable. Ton comportement négatif, en ce qui concerne D., est toujours perfectible.

Comment trouver la consolation après les 3 semaines alors que le beit hamikdach n’a pas encore été reconstruit ?

Comment trouver la consolation après les 3 semaines alors que le beit hamikdach n’a pas encore été reconstruit ?

Cours du Rav Zerbib

Comment trouver la consolation après les 3 semaines alors que le beit hamikdach n’a pas encore été reconstruit ?
D’où vient la nehama, la consolation, dont on parle pendant les 7 semaines avant Roch Hachana ?

Un Juif ne doit jamais rester passif et inactif. 

Même face à des événements traumatiques et tragiques, il est essentiel de trouver le moment pour se relever, avancer, prendre conscience de ses objectifs, et transformer la douleur en force. 

Choisis-tu de te positionner en tant que victime, ou préfères-tu prendre les choses en mains et agir de manière proactive ? Dans un contexte relationnel, il existe inévitablement deux réactions possibles : soit chercher à évoluer, soit rester dans une posture de victimisation.

Le Maharal fait une observation concernant l’esclavage. 

Lorsqu’on évoque le terme “galout” (exil), on fait référence à des années.

En revanche, lorsqu’on parle de délivrance (“guéoula”), il s’agit de la libération des individus. L’exil correspond à un état de passivité, tandis que la délivrance représente l’existence active et significative. 

Ainsi, le jour de Ticha Béav ne peut se conclure que par une “‘nehama”, une consolation.

Dans une situation, il existe deux manifestations du désir : “רצון” et “חפץ”. 

Lorsque je suis animé par le “חפץ”, je désire posséder l’objet. 

Dans ce cas, ce n’est pas moi qui me déplace, mais l’objet qui vient à moi. 

En revanche, lorsque je dis “אני רוצה”, c’est moi qui fais le déplacement vers l’objet, (“מלשון לקוץ”) 

Finalement, ce qui nous conduit vers le réconfort (“nehama”) et nous donne les forces pour Roch Hachana est le résultat d’un deuil préalable. C’est le manque qui nous mène à Roch Hachana. On pourrait dire que le moteur du monde est le manque, comme le souligne le Ramhal.

L’homme est composé du “gouf”, du “rouah” et de la “nechama”. 

Le “gouf” correspond aux besoins physiologiques, le “rouah” au besoin d’exister, et la “nechama” est une partie de D., liée à la perception de la vérité. Elle a besoin de vivre en cohérence avec cette vérité. 

Selon le Ramhal, lorsque l’homme commet une faute, la “nechama” se retire, car elle ne peut subsister dans un lieu en contradiction avec elle. Bien que l’on puisse vivre sans la “nechama”, on est un peu perdus, en quête de besoins inappropriés.

La “téchouva” permet de reconnaître la perte de connexion avec notre véritable place ; c’est cela, “לשוב”, revenir à sa place. 

Le moteur de ce processus c’est de se rendre compte que nous ne sommes pas à notre place. Il ne s’agit pas de se culpabiliser, mais de retrouver notre essence et de développer cette volonté. 

À Ticha Béav, nous pleurons le fait de ne pas être à notre place ; il est essentiel de surmonter ce sentiment de victimisation et de retrouver le sentiment d’appartenance à notre véritable place. La première étape est de prendre conscience du désir de progresser. Toute ta vie dépend de cette volonté, et c’est seulement à ce moment-là que les choses pourront se débloquer et que tu pourras avancer.

Six raisons pour lesquelles vous ne devriez pas venir à B-lev !!!

Six raisons pour lesquelles vous ne devriez pas venir à B-lev !!!

  • 1. Trop de bavardages en français :
    Si vous préférez le silence et la tranquillité, oubliez B-lev ! Ici, c’est discussions animées et rires constants en français. Trop de joie peut vous fatiguer.
  • 2. Inspiré par trop de culture :
    Vivant entre Jérusalem et Tel Aviv, vous serez bombardée par l’histoire et la culture à chaque coin de rue. Attention, votre cerveau pourrait surchauffer !
  • 3. Trop de soutien, c’est étouffant :
    Si vous aimez faire cavalier seul, préparez-vous à être submergée par des colocataires attentionnées prêtes à vous aider. Trop de câlins et d’encouragements peuvent être perturbants.
  • 4. Événements sociaux non-stop :
    Des activités et des événements exclusifs ? Qui a le temps pour tant de plaisir ? Si vous êtes une ermite autoproclamée, ces soirées et ateliers pourraient être un véritable cauchemar.
  • 5. Intégration trop facile :
    Grâce au concept de coliving de B-lev, votre intégration en Israël sera un jeu d’enfant. Où est l’aventure dans se sentir immédiatement chez soi et bien entourée dès votre arrivée ? Trop de facilité peut gâcher le plaisir des défis.
  • 6. Situation trop pratique :
    Situé en plein centre-ville de Jérusalem et Tel Aviv, à côté du tram et des transports en commun, B-lev vous offre une accessibilité sans pareille. Trop de commodité peut vous faire oublier le charme des longs trajets et des galères de transport.

Bref, B-lev est un endroit tellement formidable qu’il pourrait bien ruiner vos plans de solitude et d’ennui. Réfléchissez-y bien avant de vous embarquer dans cette aventure de coliving pleine de vie, de rires, de commodités et d’intégration parfaite en Israël !

Au cœur de B-Lev

Au cœur de B-Lev

INITIATIVE

Le rav Avraham Lemmel et son épouse Léa ont fondé B-Lev afin d’accueillir des jeunes filles francophones dans des appartements à prix réduit à Jérusalem et à Tel Aviv. Les participantes bénéficient d’un encadrement et d’un accompagnement pour s’intégrer en Israël.

Le premier centre B-Lev a ouvert ses portes à Jérusalem en 2017. Quelques années plus tard, un autre centre a été inauguré à Tel Aviv. « Ces centres sont destinés à des jeunes filles francophones âgées de 20 à 30 ans. Les participantes sont en Israël depuis plus ou moins longtemps. B-Lev a accueilli certaines jeunes femmes au moment de leur Alyah», présente Léa Lemmel.

Certaines membres de B-Lev travaillent tandis que d’autres sont encore étudiantes. B-Lev leur propose un cadre de vie avec des cours de Torah le soir, des chabbats organisés et un accompagnement pour faciliter leur intégration en Israël. Le programme accueille jusqu’à 50 jeunes femmes à Jérusalem et 15 à Tel Aviv.

Nous créons une relation forte et personnelle avec chaque participante. Elles viennent trouver chez nous un cadre de vie, des nouveaux amis et à terme une vraie famille », explique Léa Lemmel.

Au moment de l’inscription, les candidates sont reçues par la direction de B-Lev pour un entretien en face-à-face. Les participantes sont choisies sur des critères tels que la bienveillance, et la volonté de s’intégrer en Israël et de s’investir dans le projet. Nous n’acceptons pas les filles qui sont de passage dans le pays pour deux mois, nous ne sommes pas une auberge de jeunesse », précise la cofondatrice du programme.

B-Lev fournit aux jeunes filles les moyens techniques et financiers pour organiser des événements. Des participantes ont ainsi récemment célébré la Journée internationale des droits des femmes lors d’un événement mettant en avant des femmes artisanes; et les bénéfices. ont été reversés à des femmes de soldats. Plus elles organisent des événements, mieux elles s’intègrent dans la société israélienne, ajoute Léa Lemmel.

Le programme de Tel Aviv est rattaché à la communauté du Centre Lev et les locataires du centre B-Lev ont des familles d’adoption au sein de cette communauté. À Jérusalem, les anciennes du programme parrainent les nouvelles participantes. Le programme B-Lev permet à ces jeunes filles d’être entourées et encadrées dans leur intégration. Nous mettons en relation nos participantes avec tous nos contacts pour faciliter leur Alyah, conclut Léa Lemmel.

 

 

Soirée entre filles

Soirée entre filles

✨Nous avons le plaisir de vous inviter à une soirée exceptionnelle à Jérusalem, dédiée à la créativité et à la spiritualité entre filles ! ✨

Au programme :
🍞Hafrachat Halla
👩‍🎨 Création de bougeoirs
🥗 Buffet

C’est l’occasion idéale pour partager des moments uniques dans un cadre chaleureux.

📆Lundi 8 juillet à 19h30
📍Ben sira 3, Jérusalem

Inscrivez-vous dès maintenant pour une soirée inoubliable !
https://forms.gle/cCC7d7k6sH5WKiHo8

L’INFO DOUANE en ISRAEL

L’INFO DOUANE en ISRAEL

Questions à WikipediaWoman

aka Naomie

B-lev. À combien s’élèvent les frais de douane lorsque la commande dépasse 75 dollars ? 

  1. Les frais de douane ne sont pas un montant fixe mais sont proportionnels à la valeur du prix principalement. Sur la plupart des sites étrangers, il n’est pas mentionné que les frais de douane sont dûs. C’est au moment où le colis arrive en Israël que l’on reçoit un message nous informant du montant des frais de douane, décidés arbitrairement. Contrairement à Amazon où les frais sont connus à l’avance et payés directement sur le site. 

B-lev. C’est-à-dire ? 

  1. Une fois ton panier rempli, s’il dépasse les 75 dollars, au moment du paiement, Amazon rajoute automatiquement les frais de douane. Tu devras donc payer ton panier + les frais de douane directement sur le site. Amazon s’occupera de donner ces frais directement à la douane. 

B-lev. Qu’en est-il des sites chinois comme Shein ou Aliexpress ? 

  1. Pour une raison qui m’échappe, les sites chinois ne sont pas concernés par les frais de douane !

B-lev. Comment as-tu toutes les réponses à chaque fois ? 

  1. C’est très simple. Mon savoir provient de Wikipédia. D’ailleurs, conseil à tous/toutes ceux/celles qui ont des questions, n’hésitez-pas à vous servir de ce merveilleux outil. 

B-lev. Tu as l’application Wikipédia sur ton tel. C’est vrai ? 

  1. Oui. Il s’agit de la meilleure invention. 

B-lev. Deux + deux font combien ? 

  1. Quatre. 

B-lev. Tu es très forte. 

  1. Merci Wikipédia. 

B-lev. Tu nous manques. 

  1. C’est Wikipédia qui vous manque…

On te souhaite une magnifique expérience à NY !!

Interview non sponsorisée par Wikipédia

INTERVIEW ENTRETIEN AVEC DVORAH MADELEINE

"MES ANCÊTRES ONT QUITTÉ UNE TERRE HOSTILE POUR LA TERRE PROMISE"

HOMMAGE À MA FAMILLE YITZKAR : YEHOUDA, AVRAHAM, SHATZ, TSVI ET À YOSSEF HAÏM BRENNER

Mes ancêtres, la famille Yitzkar, habitaient en Russie, aujourd’hui l’Ukraine. L’antisémitisme y régnait ; les Juifs devaient notamment consacrer 30 années de leurs vies à l’armée du Tsar. En 1919, ma famille décide de fuir les pogroms pour Israël. On est 103 ans en arrière, encore loin de l’indépendance du pays, de la start-up nation et des programmes Massa. Il n’y a rien. Habitation, eau, électricité, tout est à construire.

Ils ne sont pas religieux mais sont animés d’un sionisme pur. Ils sont prêts à tout donner pour permettre aux Juifs de vivre. Israël est alors une colonie britannique. Les tensions sont palpables entre les Arabes, les Anglais et les Juifs, de plus en plus nombreux. Elles occasionnent des morts et des blessés. Ma famille ne se méfie pas des Arabes. Elle vit dans une ferme où elle accueille d’autres immigrants juifs.

En mai 1921, Jaffa est le théâtre de violentes émeutes. Le 24 Nissan, un conflit dégénère. La maison la plus proche, celle de mes ancêtres, est assaillie par des Arabes. 

Ils sont massacrés, gratuitement. Il n’y a pas encore d’État ni d’armée pour protéger les Juifs d’un tel crime de guerre. Cette tragédie favorisera la naissance de l’organisation paramilitaire Haganah, ancêtre de Tsahal.

 זכרם לברכה

Famille Yitzkar. Debout: Avraham Yitzkar, Rivka Yitzkar-Shatz et Tsvi Shatz

Assis: Sarah Yitzkar, Batcheva Yitzkar, Yaacov Yitzkar, Rena Shatz et Yehouda Yitzkar