Journal d’une colocataire en apprentissage : Les hauts et les bas de la vie à B-lev

Journal d’une colocataire en apprentissage : Les hauts et les bas de la vie à B-lev

Nouvelle journée à B-lev… ou comment j’ai appris que cohabiter, c’est un peu comme faire une shakshouka : ça peut piquer parfois, mais avec les bons ingrédients, ça devient délicieux.

Le mystère du gâteau au chocolat disparu
Vivre à B-lev, c’est comme entrer dans une série télé : il y a des intrigues, des fous rires et, bien sûr, des disputes pour savoir qui a mangé la dernière part du gâteau. Spoiler : ce n’était pas moi… cette fois. Mais honnêtement, ça fait partie du charme. Même Sherlock Holmes aurait du mal à résoudre les mystères de notre frigo commun. Allez les filles soyez sympa, que celle qui a fini le gâteau ramène le prochain !

Entre les yaourts sans nom et les restes de houmous qui “attendent leur destin”, le frigo est un terrain d’aventures. A chaque fois après Shabbat, c’est la même histoire, on retrouve les salades et personne ne sait à qui elles sont… Qu’à cela ne tienne, on en préparera encore la semaine prochaine…

Les rêves et les chaussettes
Un soir, on s’est retrouvées à minuit, assises sur le lit de l’une d’entre nous, entourées de coussins et de… chaussettes dépareillées (l’histoire de tout sèche-linge qui se respecte). On a parlé de tout : nos rêves, nos peurs, et même de savoir si on aurait un jour le courage de traverser Yaffo sans courir. Ce sont ces moments-là qui transforment des colocs en sœurs de cœur.

Il y a toujours une de nous qui finit par raconter une histoire complètement absurde : comme celle du taxi qui l’a déposée au mauvais endroit parce qu’elle a dit “Yemin Moshe” avec l’accent d’un Français perdu. Ah les incompréhensions liées à l’hébreu… On pourrait en faire un bouquin. En attendant, on rit jusqu’à en pleurer, et parfois, c’est dans ces rires que je trouve la meilleure thérapie du monde.

Ma tentative (ratée) de cuisine israélienne
Une coloc m’a proposé de m’apprendre à faire une shakshouka. Simple, non ? Apparemment pas pour moi. J’ai brûlé les oignons, éclaboussé la cuisine, et le plat ressemblait plus à une œuvre d’art abstraite qu’à un repas. Mais on l’a mangée quand même… parce que vivre ensemble, c’est aussi rire de ses ratés (et commander une pizza en plan B).

Pour ma défense, je ne savais pas que l’huile chauffait aussi vite ici (c’est sûrement le climat, non ?). Mais maintenant, j’ai un souvenir impérissable : un fou rire collectif dans une cuisine enfumée (les autres filles ont dû venir à la rescousse…). On s’est promis de retenter l’expérience… quand je saurai enfin ne pas carboniser la coriandre.

Les joies (et les défis) du partage
Vivre en communauté, c’est aussi apprendre à négocier. Qui fait la vaisselle ? (ben tout le monde bien sûr…). Qui passe l’aspirateur ? (vive la Toranout). Et surtout, qui prend la douche en premier le matin (oui, c’est un vrai sujet  surtout quand on n’a pas le temps!) ? On a parfois nos petits désaccords, mais à la fin, tout se règle autour d’une tasse de thé ou d’un verre de limonana.

Et puis, il y a ces gestes simples qui touchent : une coloc qui te laisse un post-it sur ton bureau pour te souhaiter bonne chance avant ton examen. Une autre qui partage sa playlist israélienne parce qu’elle sait que ça te remonte le moral. Ce sont ces petites attentions qui transforment une colocation en véritable maison.

Conclusion de ma sagesse de coloc
Vivre à B-lev, c’est le chaos organisé à son meilleur. C’est apprendre à partager, à pardonner (même pour le gâteau) et à se soutenir. C’est comprendre que les différences, les accents, et même les maladresses, sont ce qui rend cette expérience unique. Et au final, c’est ça, la vraie recette du bonheur en colocation : beaucoup de rires, une bonne dose de patience, et une pincée de folie.

Journal d’une jeune exploratrice au shouk : survivre à Mahane Yehuda

Journal d’une jeune exploratrice au shouk : survivre à Mahane Yehuda

Vendredi matin à Jérusalem… et aujourd’hui, je me suis aventurée dans la jungle locale : le marché de Mahane Yehuda.
Mon objectif : acheter des fruits, des épices, et… de l’inspiration pour Shabbat. Ce que j’ai trouvé : une expérience sensorielle unique et quelques fous rires inattendus.

Le chaos organisé “à l’israélienne”
Dès que je suis arrivée, j’ai compris que j’étais entrée dans un autre monde. Les vendeurs hurlaient des prix comme s’ils tentaient de remporter un concours de décibels, les passants semblaient danser dans un ballet chaotique entre les étals, et moi, j’essayais de ne pas avoir l’air trop perdue. Astuce pour survivre : marcher vite, sourire souvent, et surtout, ne pas hésiter à dire “Ken, Toda, Sababa !” même si tu n’es pas sûre de ce qu’on vient de te proposer.

Un voyage pour les sens
Les odeurs ! Oh, les odeurs ! Mélange de coriandre, de pain chaud, de fruits secs et d’épices qui chatouillent les narines. J’ai craqué pour un mélange d’épices dorées dont je ne connais pas le nom exact (mais la vendeuse m’a juré que c’était “parfait pour le poulet” – enfin je crois que c’était ce qu’elle a dit…). Et puis, il y avait les couleurs : les oranges vibrantes des mandarines, les rouges profonds des grenades, les verts éclatants des herbes fraîches. Mahane Yehuda, c’est un peu comme si ton Instagram décidait de devenir vivant.

Le sabich de la victoire
Après avoir zigzagué entre les étals, l’estomac commençait à crier famille (il faut dire que toutes ces odeurs, ça creuse…). Je me suis donc arrêtée pour goûter un sabich – ce sandwich mythique avec de l’aubergine frite, de l’œuf dur et de la thina.
Un mot : wow. Alors que je le savourais, un vendeur m’a regardée en riant : “Motek, tu sais, ici, on ne mange jamais seule. Tu veux un café ?” On a fini par discuter cinq minutes (en un mélange de français, d’hébreu et de gestes), et je suis repartie avec un sourire et une recommandation pour la meilleure halva du marché.

Conclusion de ma sagesse de shoppeuse
Mahane Yehuda, c’est un peu comme Jérusalem elle-même : bruyant, coloré, surprenant et totalement addictif. La prochaine fois, je prendrai une valise vide pour rapporter encore plus de trésors. Et peut-être, qui sait, je réussirai à marchander sans rougir. Un jour.

Journal d’une jeune fille presque équilibrée à B-lev

Journal d’une jeune fille presque équilibrée à B-lev

8 mois en Israël… Qui aurait cru que je survivrais si longtemps sans la baguette croustillante de ma boulangerie parisienne ?
Pourtant, me voilà, entre études, boulot, cafés à Ben Sira et soirées où on refait le monde avec les filles de B-lev.
Trouver l’équilibre entre tout ça, c’est un peu comme marcher sur une corde raide en talons. Pas impossible, mais ça demande un peu de pratique.
Alors comment faire?

1. Planifier, mais avec style
Chaque dimanche matin (oui, c’est lundi ici, mais on s’y fait), je prends mon café chez Nadi au coin de la rue et je planifie ma semaine.
Cours de Torah le lundi, oulpan le mardi et petit boulot en free-lance le mercredi, sans oublier les super activités à chaque Rosh Hodesh…
L’idée ? Toujours garder un petit espace pour l’imprévu, parce qu’en Israël, les plans changent plus vite que les lumières des feux tricolores.

2. Le travail, c’est bien… mais pas trop
Je bosse en tant qu’assistante marketing à distance. Ça sonne chic, non ? En réalité, ça veut surtout dire jongler entre les appels Zoom et les tentations de ma coloc qui propose de faire un tour au shouk.
Mon secret ? Je me fixe des créneaux “boulot” comme si c’était un vrai bureau. Et après, hop, je me récompense avec une balade sur les remparts de la vieille ville ou une session papotage avec les filles dans la cuisine commune.

Petit rappel à moi-même : Les deadlines sont importantes. Mais un bon thé à la menthe sur le canapé du 3ème n’attend pas.

3. Les études, c’est du sérieux (ou presque)
L’oulpan est mon défi quotidien. L’hébreu et moi, on n’est pas encore meilleurs amis, mais on apprend à se tolérer. Le truc, c’est de s’amuser avec. Alors, je glisse un mot ou deux en hébreu dans mes conversations avec mes colocs, et parfois, elles me corrigent gentiment… ou explosent de rire. Apparemment, j’ai dit à la boulangère que je voulais “épouser” un pain au chocolat.

Conseil bonus : Écouter de la musique israélienne. Eyal Golan, Ishai Ribo… Non seulement ça te fait réviser, mais en plus, tu as de quoi briller sur la piste de danse.

4. Ateliers divers et variés pour éveiller nos esprits

Merci B-lev pour les ateliers inspirants où je découvre à chaque fois une nouvelle façon de développer mon potentiel. Entre soirées d’Hafrashat halla, création de bougeoirs et activités artistiques, on ne s’ennuie jamais.

5. Profiter, tout simplement
Parce qu’au final, l’équilibre, ce n’est pas que dans les plannings. C’est dans les moments où tu te laisses porter. Une soirée à rire aux éclats avec les filles du séminaire. Une escapade improvisée à Tel Aviv pour tremper les pieds dans l’eau. Et même ces petites discussions avec Léa, quand elle te demande si tu as pu préparer Shabbat comme il faut (et qu’en fait, tu es allée rapidement chez le traiteur mais que ta coloc t’a sauvée la vie…).

Conclusion de ma sagesse de fille de 25 ans (qui n’a toujours pas tout compris) :
L’équilibre, ce n’est pas une destination, c’est un chemin. Un chemin semé de hummus, de fous rires, de moments de doute, et de beaucoup d’amour. Alors, à toi, mon futur moi qui relira ce journal : Respire. Tu es exactement là où tu dois être.

PS : Ne finis pas le pot de glace dans le congélo, laisse-en un peu pour ta coloc.

Tel Aviv, c’est un peu la ville où tu peux être à la fois branchée et fidèle à tes racines.

Tel Aviv, c’est un peu la ville où tu peux être à la fois branchée et fidèle à tes racines.

Pour les filles de B-lev, la ville est un véritable terrain de jeu : entre cafés hype, boutiques cool et plages ensoleillées, il y en a pour tous les goûts. Alors, prête à découvrir Tel Aviv autrement?

1.⁠ ⁠Le Shuk HaCarmel

Le marché Carmel, c’est un véritable “balagan” (désordre joyeux), où l’odeur des épices et des produits frais te chatouille les narines à chaque coin de rue. Entre les étals de falafel, les olives en veux-tu en voilà et les fruits locaux qui explosent de saveurs, bienvenue au cœur de Tel Aviv où traditions et modernité s’entremêlent. C’est l’endroit idéal pour goûter à la culture locale et t’imprégner de l’ambiance trépidante de la ville. Attention, les tentations sont partout ! Un vrai concentré de Tel Aviv, à savourer sans modération !
Adresse: Rue HaCarmel
Itinéraire depuis B-lev : 15 minutes à pied.

2.⁠ ⁠Le parc HaYarkon
Le parc HaYarkon, c’est un peu le poumon vert de Tel Aviv, le spot parfait pour une pause nature entre deux cafés et trois rendez-vous au bureau. Si tu cherches à allier un peu de sport, de calme et une bouffée d’air frais (sans quitter la ville, évidemment), c’est l’endroit rêvé ! Ici, tu peux courir, faire du vélo ou même t’installer pour une séance de yoga en bord de rivière. Et, bien sûr, tu trouveras aussi des coins tranquilles, notamment si tu souhaites profiter d’un moment de paix avant le shabbat. Un lieu idéal pour se ressourcer !
Adresse : Rokach Blvd
Itinéraire depuis B-lev : une demi-heure en bus

3.⁠ ⁠Les plages de Tel Aviv

Envie d’un moment de détente sous le soleil méditerranéen ? Hilton Beach est le spot parfait. C’est un peu la plage “chill” de Tel Aviv, avec une ambiance plus tranquille et respectueuse, surtout en fin de semaine avant le shabbat.

Un peu plus proche de B-lev, on te conseille aussi la plage Gordon. Bronzage, baignade et construction de châteaux de sable sont au programme. Et si tu préfères juste le bain de soleil, emporte un bon bouquin et les raquettes pour une partie de matkot, et c’est parti pour une après-midi de folie!

Adresses: 205 HaYarkon St
Itinéraire depuis B-lev :
Hilton Beach : 25-30 minutes à pied ou 10-15 minutes en bus
Plage Gordon : 15 minutes en bus.

4.⁠ ⁠Le musée d’Art de Tel Aviv

Si tu veux nourrir ton âme (et ton côté “artiste branchée”), direction le musée d’Art de Tel Aviv !), ce musée est un véritable bijou. C’est l’endroit parfait pour passer une après-midi culturelle, tout en restant fidèle à l’ambiance de la ville : un mélange d’ultra-modernité et de traditions. Et si tu n’es pas une grande amatrice d’art, pas de panique : le café du musée est aussi un excellent endroit pour siroter un café et observer les dernières tendances locales. Et en prime, profite des soirées gratuites pour les jeunes ou des expositions temporaires !

Adresse: 27 Shaul Hamelech Blvd.
Itinéraire depuis B-lev : environ 25 minutes à pied ou 15 min en tram

5.⁠ ⁠Neve Tsedek

Un quartier branché où le passé rencontre le présent avec style. Flânez dans ses rues pittoresques, admirez les galeries d’art et buvez un café comme un vrai Tel Avivi.

Adresse : Sud-ouest de Tel Aviv
Itinéraire depuis B-lev : 10 minutes à pied. Vous pourriez même croiser des artistes en herbe!

6.⁠ ⁠Bld Rothschild

L’incontournable à deux pas de B-Lev ! Cette rue est l’un des endroits les plus animés de Tel Aviv, parfaite pour une sortie entre amies ou pour rencontrer d’autres jeunes en quête de vibes modernes et sophistiquées. Bordée de cafés stylés, de bars sympas et de restaurants, c’est l’endroit où tu peux savourer un brunch trendy. Le mélange de l’architecture Bauhaus, des boutiques chics et des petites terrasses ensoleillées en fait un spot à ne pas manquer !

Adresse : Bld Rothschild
Itinéraire : quelques minutes à pied au bout de la rue !

7.⁠ ⁠Neve Tsedek

Neve Tsedek, c’est le quartier bohème de Tel Aviv. Avec ses ruelles pavées, ses petites boutiques artisanales et ses cafés cosy, c’est l’endroit parfait pour une pause tranquille tout en explorant le côté plus intime de la ville. On y trouve des galeries d’art, des boutiques de créateurs. Si tu veux t’échapper de l’agitation urbaine tout en restant fidèle à l’esprit local, Neve Tsedek est un must.

Adresse : Shabazi Street
Itinéraire depuis B-lev : 10-15 min à pied

8.⁠ ⁠Centre Kalisher

Entre cours de Torah, dîners de shabbat, activités et rencontres inspirantes, le centre Kalisher à 5 min de B-Lev te permettra de rencontrer plein d’autres jeunes dans une atmosphère chaleureuse et décontractée. Un vrai enrichissement culturel dans la ville qui ne dort jamais!

Adresse : Kalisher 27
Itinéraire depuis B-lev : 5 min à pied